Assomption 2022 - Moulin-à-Vent


Célébration  préparée par l'équipe liturgique de ND de l'Assomption

Bienvenue à vous, Frères et Sœurs en ce jour de fête pour notre paroisse qui est dédiée à Notre-Dame de l’Assomption.

Marie, c’est la mère de Jésus, mais aussi notre mère à tous. 

Marie s’est laissée habiter   librement   par l’amour de Dieu.

Par elle, Dieu a partagé notre humanité et Jésus est devenu notre frère, notre compagnon sur terre.

Aujourd’hui, le ciel et la terre sont réunis pour fêter Marie, la femme, la croyante, la mère, celle qui représente un lien direct et intime entre Dieu et les hommes.

Alors, n’ayons pas peur de nous confier à Marie, notre mère à tous, celle qui peut intercéder pour nous auprès de son fils.

Et bonne fête à toutes et tous qui portent Marie dans leur prénom.


Lectures 

Première lecture :   Apocalypse de St Jean  ( 11, 19a ;  12, 1-6a, 10ab)

L’Eglise des martyrs a reçu ce texte de l’Apocalypse comme la proclamation de la victoire décisive du Christ sur la mort et toutes les forces du mal.

Que cette parole anime notre espérance.

Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire.

Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.

Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement.

Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème.

Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.

Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône,

et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place.

Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait :

« Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! »

 

En fin de lecture : « Parole du Seigneur »

Deuxième lecture : Première lettre de St Paul aux Corinthiens (  15,  20-27a)

Saint-Paul nous propose un autre regard sur la mort.

Le Christ nous a démontré que la vie continue après notre mort ici-bas.

Jésus est ressuscité, premier né d’entre les morts.

Et nous croyons que Jésus a pris Marie, sa maman, auprès de lui.

Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.

En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie,

mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent.

Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.

Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.

Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort,

En fin de lecture : « Parole du Seigneur »


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-56.

 

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.

Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,

et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.

Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s’est penché sur son humble servante ;

désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;

Saint est son nom !

Sa miséricorde s’étend d’âge en âge

sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,

renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur,

il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,

en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Prière universelle

 

1.- Toi qui combles de biens les affamés…

Donne aux hommes de peu de foi que nous sommes la faim de ta parole… 

Suscite notre solidarité avec les déshérités, les victimes des guerres et des violences,

 

(bref silence)

Par l’intercession de la Vierge Marie, Dieu notre Père, nous te prions.

 

2.- Toi qui renvoies les riches les mains vides

Donne à tous les hommes de lutter pour un monde de justice et de solidarité

Aide le peuple Ukrainien à garder l’espoir d’une paix prochaine et durable, 

 

(bref silence)

Par l’intercession de la Vierge Marie, Dieu notre Père, nous te prions.

 

3.- Toi qui élèves les humbles…

Donne à ton Eglise d’entendre le cri des faibles, des petits, des mal-aimés…

(bref silence)

Par l’intercession de la Vierge Marie, Dieu notre Père, nous te prions.

 

4.- Toi qui te souviens de ton amour…

Donne à chacun de nous d’être signes de ton amour et de ta fidélité dans nos rapports avec notre famille, notre entourage et ceux que nous côtoyons, …

(bref silence)

Par l’intercession de la Vierge Marie, Dieu notre Père, nous te prions.


Après la communion

Je te salue Marie du 15 août, 

Marie bénie entre toutes les femmes, 

 

Qui ose évoquer tes inquiétudes.

tes révoltes, tes colères, tes doutes,

tes déchirements, tes écrasements,

tes sentiments d'échec,

tes longs et douloureux questionnements de femme, de mère,

arpentant, foulant, affrontant le sol mouvant des épreuves de la vie?

Moi, je te salue,  Marie la rebelle

et je te ramène sur terre

dans l'éternel quotidien de mes fragilités

Tu ne t'imposes pas, tu ne commandes pas,

tu ne moralises pas, tu n'es pas directive,

tu ES,

et tu m’invites, et tu m'écoutes

avec toute ta «féminitude ».

Tu me prends par le bras,

tu es ma sœur sur le chemin des hommes d'aujourd'hui

et tu me rejoins

dans mon tissu, dans mon écorce, dans ma brume,

dans ma tendresse, dans mes non-dits de femme.